I love you just because you're different. Ca y

5 juin 2012

I love you just because you're different.

Ca y est, en une fraction de seconde tout a repris son cours habituel. Ces sensations enfuies, ces douleurs oubliées, toutes ces choses si belles qui étaient en moi inanimées ont repris vie. Aujourd'hui est un nouveau départ, je fus si émerveillée par le retour du bonheur que je ne pus retenir mes larmes. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas été heureuse, sincèrement heureuse. Si longtemps que j'avais oublié de sourire, j'avais oublié le son de mes rires et l'expression de mon visage empli de joie. Cette sensation qui vous prend par la gorge, cet air plus pur et plus sain que vous semblez alors respirer, votre corps qui court sans que votre tête ne le lui ait jamais demandé. J'étais à ce niveau là avant de te rencontrer, j'y suis maintenant que je t'oublie. Je me retrouve enfin, moi qui m'était tant haïe de changer sous ton regard pour devenir acceptable à tes yeux et superficielle aux miens. Je suis à nouveau là, bien décidée à protéger mon bonheur avant de veiller à celui des autres, car l'égoïsme n'est qu'un coquille auto-protectrice dont j'ai décidé de me vêtir.

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J'aurai du être prête, j'aurai du savoir, j'aurai du être capable de faire face à la solitude et au désespoir. J'aurai du, j'aurai pu, je n'ai pas su, je ne pourrai plus..

"Ne t'en fais pas, la vie continue, tu verras qu'un matin ton chagrin aura disparu. Tu verras, ça ira". J'ai toujours tout dissimulé au fond de mon être, mes pleurs, mes interrogations et mes prises de tête, mais aujourd'hui tout ressurgi et me submerge. Je n'arrive plus à distinguer un horizon, j'ai l'impression que tu m'as utilisée comme ton pion, et j'en souffre. La nuit je ressasse tous ces moments communs, tous ces rires et ces moments complices. Il y en a tant que cela m'occupe des heures, j'enchaine les insomnies. Je n'arrive tout simplement pas à me faire à l'idée que tu es comme toutes les autres, à te plaindre de l'hypocrisie de ton entourage et à être la pire des opportunistes. J'ai du mal à me persuader que tu n'étais pas sincère, j'en viens même à conforter l'idée que j'ai du mal agir. Toutes les nuits se ressemblent, à m'agiter sous mes couvertures, à tenter de trouver une possibilité pour que tout soit à nouveau comme avant, à enchaîner les heures de sommeil en moins en accumulant les difficultés à respirer calmement. Bien évidemment que la vie continue, mais qu'est-ce que je m'en fiche de mon présent, de mon avenir, je m'agrippe à mon passé. C'est une drôle d'amitié que celle que tu m'as portée, à dire ces mots à la légère, à créer de faux espoirs, à se baser sur des mensonges. Tous ces "je t'adore" à la saveur de tes mensonges, ces "pour la vie" qui me rongent.

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J'ai le souffle coupé devant ton visage, j'ai le coeur qui secoué devant ton indifférence. Tes mots me heurtent, tes paroles me transpercent, mon univers s'émiette devant ton pacifisme. Je souffre tellement, seule face aux aléas de cette vie, aux regards assassins qu'ils me jettent, à la méprise qu'ils ne tentent même pas de dissimuler. J'ai si mal, je serre les dents et les poings, je prétexte que je suis allergique lorsque mes yeux sont rouges. Tu as brisé ma carapace si rude, tu as visé au centre même de la cible. Je défaille sous tes rires, sous tes sarcasmes. Je me perds à chercher mon avenir dans des bribes du passé, à tenter de me reconstruire sans aucune volonté. Parce qu'alors que je disais me méfier, que je me promettais de ne plus accorder ma confiance aux mauvaises personnes, à ce moment même où je me sentais en sécurité, tu as tout brisé, toi l'un des uniques êtres en qui je croyais sincèrement, l'une des seules personnes à qui je m'étais attachée. Je m'en veux tellement de ne pas avoir décelé cette division, maintenant que nos deux êtres ne sont plus liés que par le méprise, mon amitié à sens unique me laisse un goût amer. Je suis trop pudique pour te l'avouer, et tu le sais pertinemment. Je n'ai jamais joué, je n'ai jamais su mentir, je n'ai jamais fait semblant, je t'appréciai sincèrement.

Ceux qui m'aiment me suivent. Je sais, toi, tu restes là.

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Always remember:

- Ne pas perdre de temps pour des personnes qui n'en perdent pas pour vous

- Être qui l'on est est l'unique manière d'exister, toutes les autres personnalités ont déjà été attribuées

- Etre critiquée par quelqu'un signifie que l'on est assez importants pour que d'autres personnes fassent attention à nous

- "Si les gens veulent te rabaisser, soit fière de ca. Cela veut seulement dire que tu es au dessus d'eux"

Everybody wants happiness, nobody wants pain but you can't have a rainbow without a little rain. - Gossip Girl

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«Tout le plaisir et la joie que l'amour peut faire ressentir se paient un jour ou l'autre en souffrances. Et plus on aime fort, plus la douleur à venir sera décuplée. Tu connaitras le manque, puis les affres de la jalousie, de l'incompréhension, la sensation de rejet et d'injustice. Tu auras froid jusque dans tes os et... ton sang fera des glaçons que tu sentiras passer sous ta peau. Mais ça vaut le coup, tu sais.»